Brisbane, avec ses 2 millions d’habitants et ses quartiers en effervescence, a de quoi nous distraire.

La ville offre beaucoup de monuments historiques, notamment de très belles églises, que l’on trouve à tous les coins de rue.

Elles se confondent presque avec le décor moderne, coincées entre deux buildings, le contraste est frappant.

On déambule dans les ruelles, où l’on peut voir de belles façades coloniales et de nombreuses galeries commerciales.

La vue qu’offre le pont sur la ville est superbe, Brisbane du haut de ses tours d’acier a de quoi impressionner.

Notre coup de cœur reste la fabuleuse lagune artificielle qui longe la rive. Encore une fois, les Australiens ont fait fort!

Le contraste de l’eau turquoise et des palmiers qui entourent la lagune avec la vue sur les buildings en arrière-plan est une idée innovante. Un vrai petit coin de paradis au cœur de la ville.

Lagune artificielle de Brisbane

Notre visite se poursuit dans le centre-ville, qui se présente comme une station balnéaire.

On se promène près de jolies maisons, éparpillées le long des bras de mer et de rivières traversées par de nombreux ponts.

Il y a beaucoup de plaisanciers et de bateaux, où les pélicans viennent en masse se poser.

Sur la mer, on peut voir les surfeurs qui se laissent glisser sur les vagues puissantes, pour le plaisir des spectateurs. On comprend pourquoi Noosa Heads est la « Mecque des surfeurs ».

On se rend ensuite au « Bunya Moutains National Parc », qui protège la plus importante forêt de pins, et des arbres de plus de 500 ans.

On emprunte un chemin balisé, à flanc de coteau, qui offre une très belle vue sur la côte et la mer en contrebas. Les panneaux d’avertissement et la présence des rochers, que la mer heurte violemment, n’arrêtent pas les surfeurs en quête d’adrénaline.

C’est des étoiles plein les yeux qu’on quitte Airlie Beach ce matin, pour nous rendra à Noosa.

La route est longue, on décide de faire une halte à Rockhampton pour se ravitailler.

La ville n’a pas de réel attrait touristique, si ce n’est les nombreux bâtiments aux façades victoriennes et quelques églises, qui valent un petit coup d’œil.

C’est d’ailleurs la première ville qu’on visite qui témoigne d’un passé.

Après une bonne assiette de pates sur son lit de tomate, on reprend la route sur laquelle on croise quelques curiosités, qu’on se plait à photographier.

11 h plus tard, nous arrivons à Hervey Baie.

Connue pour être le point de départ pour Fraser Island, on se rend à l’office de tourisme pour acheter les tickets pour le ferry.

La somme de 200 $ par personne et par jour pour se rendre sur l’’île nous paraît abusive, nous préférons renoncer à cette excursion.

On ne va pas jouer les malheureux, on n’oublie pas qu’hier on planait au-dessus de la grande barrière de corail.

On se contente de visiter la ville avant de poursuivre notre route.

On prend notre petit déjeuner dans la caravane, la vue sur la forêt de pins n’est pas désagréable !

On retrouve ensuite notre voiture, mais la pluie de la veille a rendu la pelouse très boueuse. Pas loupé, au moment de démarrer, les roues s’embourbent dans la terre humide.

Après plusieurs tentatives et beaucoup de patience, nous arrivons enfin à dégager la voiture!

En arrivant à l’agence, on nous informe qu’il y a trop de vent pour survoler la barrière de corail, le vol est repoussé à demain.

On profite des rayons du soleil pour se baigner dans la lagune, aménagée non loin du centre-ville. Le cadre est tout simplement super, l’eau turquoise, la présence des cocotiers et du sable fin donne l’illusion d’être sur une île paradisiaque.

Sur les conseils de Tony, nous partons ensuite faire une balade à travers bois. On suit un chemin escarpé, longé par une rivière, avant d’arriver sur une plage de coraux.

Un panneau nous indique de faire attention aux crocodiles de mer, on comprend qu’il vaut mieux éviter la baignade.

En face de nous reposent plusieurs îles et îlots, couverts de végétations. On essaye de s’aventurer dans la forêt tropicale, mais la présence des cactus nous fait rebrousser chemin.

On termine la journée par une promenade le long du port, avec en prime un bon barbecue avec vue sur la mer.

Petit moment de détente à la lagune

Retour à la visite de Airlie Beach

Il nous faut parcourir plus de 300 km pour arriver à Airlie Beach, on profite du trajet pour s’arrêter à différents points de vue qu’annoncent les panneaux de signalisation.

On se rend compte de l’étendue du pays, lui-même très verdoyant, entrecoupé par des ruisseaux qui serpentent les terres.

On s’arrête en haut d’un point culminant pour faire notre pause déjeuner, où l’on trouve une aire de repos aménagée.

L’odeur alléchante de la nourriture attire quelques visiteurs.

Postés sur leurs pattes arrières, des charmants petits walabies attendent patiemment qu’on leur donne à manger, un d’entre-eux a même un bébé dans sa poche!

Cette rencontre est très touchante, on passe plusieurs minutes à les observer à l’état sauvage. Ce moment est interrompu par la pluie, qui nous oblige à nous réfugier dans notre voiture.

En à peine une heure, certaines routes sont inondées et ressemblent à de véritables rivières. Aucun doute, la mousson est marquée par des pluies puissantes, qui rendent parfois les routes impraticables, allant jusqu’à inonder les terrains des maisons.

En arrivant sur Airlie Beach, on apprend qu’un ouragan menace la région, il nous faut être prudent.