Debout de bon heure, je pars en randonnée sur la colline d’en face.

Perché tout la haut je peux apprécier la vue du village au bord de l’eau.

Je prends ensuite le chemin qui longe le lac, celui-ci est réputé pour être le plus grand de Russie et le surtout le plus clair.

Effectivement, lorsque le soleil se lève, les rayons brillent tellement sur l’eau que l’on peut y voir apparaître des étoiles par milliers.

Un spectacle assez unique je dois dire !

Je marche durant 6 à 7 heures pour effectuer les 22 kms, je quitte parfois les rives du lac pour m’enfoncer dans la forêt de pins.

L’ambiance est vraiment paisible, les randonneurs se font rares, j’arrive avant la tombée de la nuit pour prendre le bus qui me ramène à Irkoutsk.

Je rentre à l’auberge avec un joli bolet que je m’empresse de cuisiner en omelette.

Arrivé en plein cœur de la Sibérie, je me rends à mon auberge qui est un peu particulière puisqu’il s’agit d’un appartement occupé par une Russe qui sous-loue une chambre pouvant accueillir 6 touristes.

Ca change des grosses infrastructures que l’on peut trouver parfois…

Après avoir recueilli les informations, je pars à la visite de la ville.

Il y a beaucoup de maisons faites de planches de bois, certaines défraichies, et d’autres très bien entretenues.

On retrouve encore les églises orthodoxes dont cette magnifique cathédrale de couleur bleue qui donne l’impression d’être sortie tout droit d’un Walt Disney.

La cabine comprend 4 couchettes où l’on peut dormir confortablement.

Une petite table qui s’avère bien utile lors des 3 repas journalier, quelques rangements et une fenêtre d’où l’on peut voir passer le paysage à faible allure.

Durant le Transsibérien le train ne dépasse pas les 160 km/h mais il fait tellement d’arrêt en gare que sa vitesse est sans cesse ralentie.

J’en profite alors pour jeter un coup d’œil par la fenêtre mais honnêtement, lors des 2 premiers jours on ne voit que des forêts de sapins, de boulot et quelques lacs.

Il faut attendre les jours suivants pour apprécier le paysage Sibérien.

Après 28 h de trajet, j’arrive le soir à Ekaterimbourg, je me fais aider par un couple Russe pour trouver mon auberge.

Et après avoir gravi les 7 étages d’un immeuble, le propriétaire d’un appartement m’ouvre la porte. Je jette un coup d’œil sur le placard à chaussures et je me rends compte que je suis le seul touriste à séjourner ici.

En 6 mois de voyage, c’est une première !

Aujourd’hui je décide de m’excentrer un peu du centre-ville pour découvrir les alentours.

La rivière qui longe le Kremlin est enjambée par de nombreux ponts.

Je les parcours les uns après les autres ce qui permet d’avoir un bon point de vue sur la ville et les principaux monuments de la capitale.

J’arrive jusqu’à une tour de béton qui fait office de gratte- ciel. A la pointe on peut y voir encore les symboles du communisme avec la faucille et le marteau.

Visite de la ville, de l’imposante Cathédrale du Christ Sauveur édifiée entre 1839 et 1883 pour commémorer la victoire des troupes Russes sur Napoléon.

Le monastère et cimetière de Novodevitchi où sont enterrés de nombreux grands personnages de l’histoire russe dont l’ancien Président Boris Eltsine.

Alors que je prends le métro, j’aperçois des personnes portant des écharpes rouges autour du cou. J’interpelle un passager qui m’informe que le Spartak Moscou joue ce soir un match de qualification pour la Ligue des Champions contre les Turques de Fenerbace.

Ils insistent pour que je prenne une bière avec eux, on prend l’escalator du métro, les chants « Spartak Spartak » résonnent déjà, ils jettent des pièces de monnaies du haut de la rambarde centrale de l’escalator, l’ambiance est très festive !

Les dernières places restantes sont hors de prix et je ne peux me permettre de mettre 80 euros dans un match de foot, alors je tente de trouver un ticket aux abords du stade.

Par chance, je mets la main sur un billet à 8 euros. Banco ! Je rentre dans le stade…

Le match est important, l’ambiance est chaude, tifo, drapeaux et fumigènes sont de sortie. Le Spartak ouvre le score avant que Dirk Kuyt n’égalise sur un bon service de Moussa Sow.

Alors que le Sénégalais enlace le Hollandais pour célébrer le but, des bruits de singe retentissent dans la tribune.

« No comment ! »

Le Spartak finira par l’emporter 2 à 1 devant un stade au 2/3 plein, ce qui représente tout de même 40 000 personnes.