Après un détour au quartier Indien, habité par de nombreux temples, on fait une pause déjeuner pour déguster un bon tali.

On se rend ensuite à la mosquée nationale. Pour entrer à l’intérieur, il nous faut enfiler une parka pour cacher les formes, ainsi qu’un voile pour les femmes, afin de dissimuler les cheveux.

On ne vous cache pas que c’est une première, il nous faut un petit moment d’adaptation pour s’accommoder à la tenue.

Difficile de ne pas pouffer de rire en voyant Mick vêtu d’une robe.

On poursuit la visite jusqu’à la tour de Menara kuala. Celle-ci fait partie du top 4 sur le podium des tours de télécommunication les plus hautes du monde, avec ses 421 mètres.

Depuis le point d’observation, culminant à 276 mètres, elle offre une vue panoramique sur la capitale et sur les fameuses tours Petronas.

Malgré la chaleur ambiante, le ciel reste voilé aujourd’hui, ce qui nous décide à ne pas y monter. On se consolera avec les tours Petronas à la nuit tombée.

Il nous a fallu faire la réservation des billets la veille, car les tickets étaient tous vendus. C’est plutôt impressionnant quand on sait que la capacité d’accueil journalière est de 1300 personnes !

Du haut de ses 452 mètres, avec ses 88 étages, difficile de ne pas se sentir tout petit devant ce colosse d’acier.

Il nous faut monter dans un ascenseur pour faire une première halte au 41 ème étage. Nous sommes à présent sur le pont qui relie les deux tours, à 146 mètres de hauteur, depuis lequel on regarde la ville s’illuminer doucement.

La première impression n’est pas la meilleure, la tour de Shanghai reste gravée dans nos esprits.

Une vingtaine de minutes plus tard, notre guide nous invite à le suivre dans l’ascenseur, en une poignée de seconde nous voilà au 86 ème étage !

Effectivement, il ne faut pas se fier à la première impression, la vue est très belle et on se laisse impressionner par la hauteur des tours qui semblent interminables.

Certes, on préfère la tour TV de Shanghai, mais Petronas reste une belle surprise. Après une descente vertigineuse dans l’ascenseur, on fait un détour au centre commercial, avant de nous diriger vers la sortie.

Dehors, de grands jets d’eau tout en couleurs animent le parc, d’où l’on peut voir les tours Petronas briller.

Il est déjà minuit, l’heure est venue de quitter Kuala Lumpur, pour nous rendre par le bus de nuit à Singapour.

Bienvenu à Kuala Lumpur, avec ses 3 millions d’habitants.

Cette ville à taille humaine est à l’image du pays, multiculturelle. Cette capitale accueillante est un véritable concentré d’Asie.

Très vite, on distingue trois grandes communautés : Indienne, Malaise et Chinoise, qui sont bien représentées tant par la découpe des quartiers et les édifices religieux que par la variété de la gastronomie.

C’est dans une ambiance du monde qu’on découvre la ville, avec ses nombreuses mosquées, d’où retentissent depuis les minarets les appels à la prière, les temples hindous et les femmes en sari, les temples chinois et les fameux lampions rouges, et même de belles cathédrales.

Entre modernité et tradition, Malaises voilées et Chinoises en jupes courtes se côtoient dans une ville en effervescence avec ses buildings d’acier.

Langkawi a une superficie de plus de 500 km, le scooter reste donc le meilleur moyen pour la découvrir.

Tôt dans la matinée, on se rend au funiculaire, qui est très réputé sur l’île.

Une fois dans les airs, on comprend pourquoi, l’endroit est incontournable. Nous voilà à 700 mètres de hauteur, bravant de gigantesques montagnes en dents de scie.

La vue est incroyable, on peut même apercevoir une cascade, dissimulée par la végétation. Tout autour de nous, la mer s’étend à perte de vue, où de nombreux ilots ont élu domicile.

Une fois qu’on arrive au point de chute, le panorama est encore plus superbe.

C’est en somme la cerise sur le gâteau, tant on est subjugués par la vue.

Devant nous se trouve toute une armée de montagnes entrecoupées, qui se frôlent dangereusement. On profite de l’occasion pour prendre une bonne bouffée d’air frais, avant de retrouver la terre ferme.

Une fois à terre, on se promène dans le site, où on passe devant de jolies maisons aux façades colorées, reliées par de petits ponts.

L’endroit est très plaisant, c’est donc parfait pour prendre un repas et déguster le fameux nasilemak. Il s’agit d’une préparation de riz avec du lait de coco, des anchois séchés et une sauce pimentée, servie dans une feuille de bananier.  

La tradition veut qu’on les mange de la main droite, la gauche étant considérée comme impure.

Après ce délicieux repas Malaisien, on brûle quelques calories en escaladant une bonne pente, qui nous mène à une cascade.

Des bains de source naturelle nous invitent à nous baigner, on se laisse même glisser sur des pierres lisses qui forment des toboggans.

La vue en contrebas est impressionnante, on comprend qu’il s’agit de la cascade qu’on voyait du haut du funiculaire.

On s’arrête ensuite sur un petit port de pêche, attirés par le joli phare qui le domine.

Pour l’atteindre, on évite de justesse des singes sur la route, c’est à se demander lequel de nous est le plus étonné ! 

Au gré de nos envies, on fait des haltes sur des plages presque désertes.

L’eau n’est pas aussi bleue qu’à Koh Phi Phi, et le snorkeling ne s’y prête pas, mais ça reste toujours agréable.

On termine la deuxième journée de visite au port principal, où un immense aigle reposant sur son piédestal semble scinder la mer en deux.

Après une traversée en bateau de 3h30, et un tampon obtenu facilement à la douane Malaisienne (ce qui nous permet d’obtenir un nouveau droit d’entrée pour la Thailande), nous voilà sur l’île de Langkawi.

On se greffe à un groupe de touristes, pour rejoindre en taxi Cenang plage.

La population de l’île est principalement musulmane, ce qui explique la présence importante de mosquées et de femmes portant le voile.

Les journées sont rythmées par l’appel à la prière, qui retentit depuis les minarets.

La consommation d’alcool est d’ailleurs interdite pour les musulmans, et la peine de mort s’applique pour les détenteurs de drogues !

L’accueil est très chaleureux ici, les Malaisiens ont le sourire facile. Nous passons notre première soirée à la plage, située juste en face de notre hôtel, pour regarder le soleil se coucher.