P…tain de Raviolis ! Aujourd’hui j’ai mon vol prévu à 15h30 pour la Russie. Je profite une dernière fois de la ville durant la matinée et de retour à l’hôtel pour 12h, je suis prêt à prendre mon sac pour partir en direction de l’aéroport.

Alors que je m’apprête à demander au responsable de l’hôtel comment rejoindre l’aéroport, et surtout combien de temps faut-il ? Julien me dit qu’il a déjà tous les renseignements. Je pars donc les yeux fermés… On sort de l’hôtel vers 13h, le temps me semble trop court, je propose d’attraper un hot dog en route.

Julien pense qu’on a le temps de s’installer au restaurant qui sert les plats très rapidement, façon cantine. Je commande donc ces 6 foutus raviolis !!

On sort du resto, et là, on est trop juste. C’est la course, il faut marcher un bon quart d’heure à fond, chargé comme un mulet avec les sacs de randos sur le dos.

Puis prendre le métro avec un changement au milieu du parcours. N’ayant pas demandé le parcours, je suis donc en aveugle. En sortant du métro, il faut encore trouver un bus pour nous mener à l’aéroport. Par chance, je saute sur le premier chauffeur qui me confirme qu’il va bien à l’aéroport. Le bus part 10 min plus tard mais il faut 1 heure pour arriver.

Je suis dans le stress total, sûr que ces foutus raviolis vont me mettre dedans ! Le bus nous dépose à 500 m du terminal, et là, toujours chargé comme un mulet, il faut entamer un sprint final. Moi qui aime vivre les choses sereinement. Vive la galère ! A peine entrés dans l’aéroport, je saute sur la première agente que je trouve.

Nous sommes 45 minutes avant le décollage, mais l’enregistrement est fermé depuis 15 minutes. Elle fait son possible, nous dit de nous dépêcher de la suivre, puis fini par s’excuser, il est trop tard, on a manqué notre vol !

P…ain de raviolis !!

Comme nous avons pris un billet tour du monde avec l’agence Travel Nation, qui est au passage vraiment pas recommandable, il faut passer par eux pour trouver un nouveau vol. Trouver un téléphone et une carte sim internationale en Ukraine pour les joindre.

On arrive malgré tout à les joindre, et là, on nous apprend qu’il faut payer 200 euros supplémentaires ! Non seulement je pensais que le changement était gratuit, mais en plus ils sont 40 euros plus chers que si je prenais le ticket directement dans l’aéroport. Sauf que le contrat m’oblige à passer par eux en cas de changement, c’est du grand n’importe quoi !

Au final, le nouveau vol est prévu à 15h30 le lendemain avec une escale de 6h à Moscou, il me faut passer 24h dans l’aéroport et trouver un endroit où dormir…

Pour les news en direct : Nous étions hier à Suzhou et nous nous dirigeons aujourd'hui vers Hangzhou pour ensuite rejoindre Huangshan (la Montagne Jaune), un endroit mythique et sauvage pour les Chinois. A bientôt!

On arrive à Kiev sous la pluie, l’eau déborde de partout dans les rues. Les routes se transforment en rivières.

Alors trempé pour trempé, j’enfile mon k-way et entre deux averses j’arrive quand même à visiter une partie de la ville.

On rejoint Sebastopol en début d’après-midi pour prendre le train qui nous mène à Kiev.

Le trajet est assez long, on passe la nuit dans un wagon où il y a des compartiments couchettes.

J’ai la chance d’être avec une famille Russe qui ne parle pas un mot d’anglais, et encore moins de Français.

Ils ont une petite fille de 3 ans, extrêmement turbulente. Ils ne cessent de la reprendre : « Sacha par ci, Sacha par là… »

Je profite une petite heure du spectacle, et après je remercie l’inventeur des boules Quies, un vrai génie cet homme là ! ;-)

Le matin on prend un bus de Sebastopol qui nous conduit à Yalta en 2 heures de temps.

Je connais vaguement ce nom pour les accords de Yalta et aussi parce qu’il s’agit de la plus belle ville de la Crimée.

On prend un bateau pour faire la balade le long de la côte afin d’observer tous les monuments de bord de mer.

Après une petite heure, on rejoint une falaise d’une cinquantaine de mètres d’où a été construit un magnifique petit château fort.

De là-haut, la vue sur l’ennemi est parfaite, il a été construit tellement au bord de la falaise qu’il donne l’impression de pouvoir basculer à tout moment.

Une fois rentrés sur terre on visite une belle église orthodoxe dont les toits sont entièrement recouverts de feuilles d’or.

News en direct : Nous sommes en ce moment de retour à Pékin pour la soirée, avant de prendre le train demain pour rejoindre Shanghai. Après 13h de train sans pouvoir s'allonger, nous profitons de l'hôtel pour pouvoir prendre nos douches, laver du linge, nous reposer et nous préparer pour le voyage de demain. A bientôt!

Départ en bus à 8 h pour rejoindre Sebastopol. Le problème ici en Ukraine, c’est que personne ou presque ne parle anglais. Il faut demander 10 fois en se faisant comprendre par gestes pour avancer 50 m par 50 m jusqu’à trouver le bon bus dans lequel monter.

En plus de ça, on peut pas dire que les gens d’Europe de l’Est soient très accueillants. Ils sont froids, durs et n’hésitent pas à s’emballer quand on leur demande de répéter.

Dans les gares de trains, certains guichets feraient bien d’afficher « Attention Chien méchant ! ».  Pour aller à 220 kms de là, nous sommes obligés de prendre 4 bus pour rejoindre le centre-ville. Du jamais vu ! Rien n’est fait pour le touriste, et par 38°C, le moindre rien devient difficile.

M’enfin, on profite quand même de la ville, qui est connue principalement pour son port et ses navires de guerre.