Après une nuit dans le bus, nous voilà à Ho Chi Minh, une ville de 7 millions d’habitants. La circulation est dense et le brouhaha des moteurs à deux roues se fait bien entendre.
On opte pour l’option « City Tour » pour découvrir la ville. Notre premier arrêt se fait au musée des vestiges de la guerre.
Au départ, il portait le nom de « Musée des crimes de guerre Américains », mais pour ne pas choquer les Américains qui viennent en masse le visiter, le nom a été modifié.
Sur de grands murs aseptisés se trouvent de nombreuses photos qui témoignent d’une guerre atroce contre l’avancée du communisme en Asie.
On est sidérés par ces images chocs, où prisonniers de guerre, enfants terrorisés, cadavres et scènes de tortures racontent l’histoire d’un passé peu glorieux.
La visite se poursuit dans les prisons, où l’on passe devant d’impitoyables instruments de tortures. Le bilan de cette guerre fait froid dans le dos, c’est plus de 3 millions de Vietnamiens qui ont été tués.
Le message est clair, le musée appelle à la solidarité entre pays. Nous avons là un devoir de mémoire pour ne jamais reproduire les erreurs du passé.
Après cette rencontre émouvante avec l’histoire, on se dirige vers le quartier Chinois.
On retrouve les fameux lampions rouges, les idéogrammes et les odeurs alléchantes de leur cuisine, Pékin semble si proche.
On n’a pas le temps de s’attarder dans le quartier, on se rend directement dans un temple, vestige de la colonisation Chinoise jadis.
Juste avant de prendre le repas, on se rend dans un marché couvert à la hauteur de la caverne d’Ali Baba, attention aux sacs !
La visite se poursuit au palais de la réunification. Dans l’enceinte du palais, on constate une décoration simple, le chef d’état n’avait pas la folie des grandeurs !
Ce monument est historiquement connu depuis le 30 avril 1975, lorsque les chars d’assaut de la brigade de l’armée Nord Vietnamienne défoncèrent les grilles du parc.
Cette image est mondialement connue car elle marqua la chute de Saigon, appelé depuis Ho Chi Minh, la fin du sud Vietnamien et de 30 années de guerre impitoyable.
On conclue la journée par la découverte de la cathédrale Notre Dame, construite en 1880.
Ce vestige français, avec sa façade en brique rouges importées de Toulouse, trône non loin des quartiers modernes.
Juste en face se trouve la poste centrale, une des perles de l’architecture coloniale française, on dirait une gare ferroviaire.
Construite en 1891 elle est supportée par une immense charpente métallique, œuvre de Gustave Eiffel.
News en direct : Nous sommes en ce moment à Bali, à Amed un petit village tout près de spots de snorkeling très prisés des plongeurs. Nous repartons en bateau demain matin pour poursuivre la visite des îles indonésiennes. A bientôt!
Musée des vestiges de la guerre
Visite du marché couvert
La Cathédrale Notre Dame
La Poste Centrale