Dernier jour à Bocas del Toro. Je prends un bus pour rejoindre

la plage la plus réputée de l'île. Je fais la rencontre d'un couple Argentin. Sebastian est super sympa, je passe la matinée avec lui, on parle surtout foot. Il me donne même rendez-vous chez lui à Buenos Aires pour aller voir un match de Boca Junior dans la mythique Bombonera. Il se charge d'acheter les billets ! On croise les doigts pour que ça arrive... ;-)

Il y a de nombreux palmiers qui penchent au niveau de la mer et tout en marchant sur le sable blanc , j'aperçois dans l'eau une énorme étoile de mer jaune orangée. Waouh ! C'est une belle surprise ! Il y en a par dizaines, elles mesurent bien 30 cm de diamètres. Il y a également de nombreux poissons trompette avec un corps très allongé, un peu comme un espadon miniture...

L'eau est à 28° alors on en profite pour se rafraîchir en prenant une bière fraîche Balboa. Assis dans l'eau, c'est un pur moment de bonheur...

On aurait aimé profiter encore un peu de ce superbe endroit mais on doit prendre le bus de 15h pour quitter l'île et rejoindre David puis Boquete en 5h...

A 8h du matin nous prenons le bus, direction la frontière du Panama. Après avoir obtenu le précieux tampon, on traverse le pont séparant les deux pays au dessus la rivière. Nous voilà au Panama. On prend un bus puis un bateau pour arriver sur l'île de Bocas del Toro. Isla Colon est la plus grande île de l'archipel. Elle est plutôt développée avec ses nombreux hotels, commerces, restos et bars. Il y a de nombreuses îles aux alentours, plus petites et plus charmantes. On les rejoint en petit bateau à moteur pour 1 ou 2 dollars. Ici au Panama, la monnaie officielle est le dollar américain. Etonnant !

Le soir, on va prendre un verre dans un pub dansant à l'ambiance tropicale. Le pub est monté sur pilotis au dessus de l'eau, des petits pontons permettent de se déplacer de plate forme en plate forme. Et de là, il y a comme un petit bassin éclairé, on voit les poissons sous nos pieds. J'ai même la chance de voir une raie se faufiler. Ca fait un peu la même sensation que de voir une étoile filante dans le ciel. Plus tard dans la soirée, la baignade est permise. Vraiment cool cette ambiance tropicale au milieu des Caraïbes !  ;-)

Le matin nous louons un vélo pour rejoindre Manzanillo. Le vélo

ici a le guidon à la Harley Davidson pour paraître plus détendu quand on se balade. Ce n'est qu'après la première frayeur en descente que l'on se rend compte que les freins ne sont pas au guidon... Il faut pédaler à l'arrière ! Logique !! ;-)

Après 8 kms, on arrive à Manznillo, une superbe plage remplie de palmiers où les Costariciens aiment se retrouver en famille. Tous les 100 m on change d'ambiance, tout le monde met sa musique à fond et en profite pour vider la glacière pleine de sodas et de bières... On a le choix entre Reggae, reggaeton et tubes latino à la mode.

En bout de plage, un petit sentier au milieu de la jungle nous conduit sur une petite colline. De là on peut apprécier la vue sur les 2 kms de plage et profiter d'une petite crique pour piquer une tête.

En début d'après-midi on reprend les vélos pour rejoindre Palaya Cocles à 12 km de là. On loue un surf durant 2h pour 5 euros. Je rejoins la mer en pensant avoir la même réussite qu'au Nicaragua. Sauf que là les vagues se succèdent toutes les 3 secondes. Je me rends vite compte que ceci est un élément important en surf. Pour partir au large récupérer une belle vague, il faut ici encaisser la force d'une dizaine de vagues qui s'écrasent sur moi. Même si j'ai appris la technique pour plonger avec le surf sous la vague, j'ai l'impression de boxer contre Mike Tyson !  ;-)

Après avoir passé 2h dans la machine à laver, je suis monté sur ma planche seulement 3 fois. Je rentre à l'auberge lessivé... On croise sur la route un singe Paresseux qui était descendu de son arbre, chose assez rare puisqu'il ne descend que pour faire ses besoins.

Le temps de prendre une douche, on prend le taxi puis on monte dans le bus de 19h30 pour rejoindre La Cahuita

Départ à 9 h, direction le volcan Poas. 2 h plus tard on arrive sur

les lieux. Il y a une balade d'une demi-heure pour apprécier la forêt humide qui entoure le volcan.

Un petit écureuil sort du bois, un peu curieux de voir ce qu'il se passe sur le chemin. Le voyant docile, je lui tends un petit morceau de biscuit et il s'approche tout doucement pour me le prendre dans la main.

Un peu plus loin, on peut apprécier la vue sur une belle lagune d'origine volcanique.

Enfin, on arrive au lieu d'observation du cratère du volcan Poas. Le volcan est très actif aujourd'hui, il dégage une fumée blanche très dense. Il nous est impossible de voir le fond du cratère, l'un des plus larges du monde, ni même les fissures d'où s'échappe la fumée.

Du coup, je n'ai pas la chance aujourd'hui de contempler le superbe lac d'eau bleu turquoise. Il se trouve au fond du cratère et possède cette couleur grâce aux émanations de souffre qui s'échappe du cœur du volcan.

On ne peut pas gagner à tous les coups. Ainsi va la Vie des volcans actifs...

On rentre donc à Alajuela, on saute dans un bus pour rejoindre la capitale du Costa Rica : San José. La ville est surpeuplée, ça grouille de partout. Il y a des quartiers à risque ( comme dans toutes les capitales, no soucy ), alors on se concentre sur le centre ville.

Le Costa Rica a peu d'histoire, la cathédrale sur la place centrale et une grande église attirent mon attention. Le reste de la ville n'est que société de consommation influencée par le modèle américain : Mc Do, Burger King, KFC, Pizza Hut...magasins aux enseignes ultra lumineuses... La circulation est infernale, bus et taxis se comptent par centaines. Après ce petit tour rapide de la capitale on décide de rentrer à l'auberge de jeunesse d'Alajuela pour nous préparer le lendemain matin à rejoindre les plages des Caraïbes...

                                                                                                             Le volcan que je n'ai pas vu !  Snif snif   :-(

Premier jour de pluie !  :-(   On prend l'unique bus de midi pour

 rejoindre Monteverde à 2h30 de routes caillouteuses. Monteverde est connue pour sa nature très riche.

On part alors en excursion à la nuit tombée avec un guide, observer les animaux dans leur milieu naturel. Muni d'une torche, on explore durant 2h ce que la jungle veut bien nous montrer ce soir.

• Le singe paresseux qui vit accroché à une branche la tête en bas peut dormir 18h par jour. ( J'en connais qui ont pas besoin d'être singe pour battre des records... ) ;-) Il descend de son arbre uniquement pour faire ses besoins, heureusement !

• Un peu plus loin, je tombe sur un couple de pizotes. Ils viennent se restaurer à seulement 2 m de mes pieds.

• A quelques mètres de là, deux superbes mapachin sortent du bois et montent sur un arbre incliné pour rejoindre la nourriture au sommet. L'instant ne dure que

•  5 secondes, mais voir ces 2 grosses peluches au poil si doux et leur tête si attendrissante se déplacer lentement juste devant mes yeux suffit à mon Bonheur... :-)

• Parmi les insectes, on croise un cricket géant. Il est d'un vert, quasiment fluo et mesure bien 10 cms. Il me regarde avec ses yeux exorbités et fait bouger ses 2 grosses mendibules (machoire) comme si il voulait me mordre. A noter qu'il a une superbe corne sur la tête. Faut dire qu'il a un look plutôt stylé ! Surtout ce vert qui lui va à ravir...;-)

  - On voit aussi une phasme d'une vingtaine de cms qui se confond avec les branchages.

  - Un insecte volant avec 2 points lumineux oranges.

  - Plusieurs grosses blattes noires s'échapper entre nos pieds.

• Une superbe tarentule qui se cache dans sa tanière. Elle est grosse comme une main. En approchant une brindille,

•  elle bondit dessus. Sans doute déçue de constater qu'il ne s'agit pas d'un papillon...Elle en devient pour le coup, super photogénique ! N'est-ce pas ?

• Les fourmis aussi ont leur particularité ici. Elles se baladent sur plusieurs dizaines de mètres et bossent nuit et jour. Elles découpent avec leurs mandibules des morceaux de feuilles qui font 5 fois leur taille. Elles se dirigent vers la fourmilière et font d'énormes réserves de nourriture.

  Ce qui est dingue, c'est de voir cette armée de plusieurs millions de fourmis sécurisée par une fourmi soldat, placée à intervalle régulier. Elles se réunissent au cas où un insecte prédateur les attaque, type araignée. Bagarre assurée en cas de problème ! ;-)

  La fourmi soldat est sur-dimensionnée ! Elle a un corps relativement normal, mais une tête et des mandibules 3 fois plus grosses que les fourmis travailleuses. Un peu comme Shwarzi pour donner une image... ;-)

  Et pourquoi tout ce travail me direz-vous ?

  Et bien tout cela pour une Reine ! Elle vit dans la fourmilière qui peut mesurer jusqu'à 1,50 m de haut, 3 m2 de large et surtout jusqu'à 6 m de profondeur. Elle ne sort jamais, elle assure la reproduction et peut vivre jusqu'à 20 ans !

  Avec tant d'efforts pour une seule fourmi, j'espère au moins que la Reine est belle... ;-)      

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