8 h du matin, on prend l'avion pour rejoindre les Galapagos. On attérit sur l'île de Baltra, et de là on prend un bus puis un bateau pour s'installer sur l'île Santa Cruz. Avec 6000 habitants, c'est l'île la plus peuplée. On pose nos affaires à l'Hotel Ninfa, sans doute l'hôtel le plus classe que nous allons faire du voyage. Chambre avec clim, resto, billard, bar et piscine avec palmiers. Pour une fois, c'est bien d'en profiter.
On visite ensuite la station internationale Darwin, du nom de Charles Darwin et de sa théorie de l'évolution qu'il est venu expérimenté ici. Les tortues géantes étant une espèce menacée, le centre assiste et protège leur procréation avant de les élever et de les relâcher dans la nature. D'une passerelle, on peut observer la « star » de la station : Lonesome George. Trouvé sur l'île de Pinta en 1971, c'est la dernière tortue de sa race, exterminée par les chasseurs de baleines à la recherche de chair fraîche. George a 130 ans, il pèse 350 kgs et il lui reste une vingtaine d'années à vivre. L'espèce a longtemps été menacée, surtout à l'époque des Pirates. Ils pêchaient les tortues géantes, les maintenaient en vie à bord avec un peu d'eau et sacrifiaient un animal de 250 kgs qui approchait les 100 ans lorsque l'équipage avait faim. De plus, ils récupéraient l'huile extraite de la graisse de la tortue pour allumer les lampes à huile à bord du navire.
Aujourd'hui, tuer une tortue est sévèrement sanctionné puisque la peine peut atteindre 5 ans d'emprisonnement et 10 000 dollars d'amende. On compte aux Galapagos 25 000 tortues, sans le Centre Darwin, il y en aurait 10 000 de moins.