Le bus local nous récupère à 6h ce matin, un trajet épique de 7h nous attend. Plus on s’enfonce dans l’Est de l’Ile, plus la forêt tropicale devient dense et les infrastructures routières et hôtelières rares, voir vétustes.
Il est préférable de ne pas rater le bus, sous peine de devoir attendre le jour suivant ! Nous arrivons en milieu d’après-midi à Moni, un modeste village, situé dans une vallée rizicole.
Après avoir bu le café, offert par notre hôtel, on se rend au village à l’angle de notre rue. Des dizaines de rizières parsèment le paysage, sur lesquelles hommes et femmes plantent la future récolte.
Près des maisons de fortune en bois reposent des tombes, surmontées d’une croix, qui font parties du décor.
On emprunte un chemin boueux pour nous rendre dans la partie centrale du village, où l’on peut voir les enfants laver la vaisselle dans l’unique fontaine.
Le temps semble s’être arrêté dans cette partie du monde, loin des consoles de jeux et d’internet. En dehors des tâches quotidiennes, les enfants occupent le temps avec un simple bâton et une roue, qu’ils s’amusent à faire rouler.
L’expression « savoir se contenter de rien » prend tout son sens. La pluie nous prend par surprise, on se met à l’abri sous le toit en chaume d’une maison.
Notre présence attire la curiosité des enfants, qui souhaitent nous connaître. C’est l’occasion d’apprendre quelques mots en Indonésien, des prières et des chansons locales. La comptine « Frère Jacques » a fait le tour du monde !