C’est par le train de nuit que nous arrivons, à 5h du matin, dans la ville de Yogyakarta, qui compte 1 million d’habitants.
La nuit en sièges durs a été plus que rude, voir même « blanche ». On a de la chance de trouver une auberge, qui nous loue la chambre au petit matin.
Après une sieste bien méritée, nous nous rendons au palais du Sultan. On nous propose un guide en Français, pour une simple donation.
Chafik nous parle du régime démocratique, du droit de vote, de la peine de mort par balle qui existe toujours pour les actes de terrorismes et les détenteurs de drogue (plus de 15 kg d’héroïne).
Pour info, autrefois la peine de mort se faisait au sabre. Il s’arrête ensuite sur la tête du diable, qui trône sur un mur à l’entrée du Palais.
Celle-ci symbolise la protection et le bonheur pour les Hindous. On distingue également quatre couleurs qui sont très présentes, notamment dans les peintures et les ornements : le jaune pour la gloire, le vert pour la paix, le rose pour la bravoure, le noir pour la terre.
Il nous parle du Sultan, de sa femme et de leurs cinq filles. Il nous explique que cela pose problème car selon la coutume, l’héritier du trône doit être le fils du roi, or il n’en n’a pas.
Pour cette raison, le futur souverain sera le jeune frère du Sultan. Pour notre part, cette rencontre est une bonne introduction, qui nous permet de mieux appréhender le pays et son histoire.
Après cette visite instructive, nous nous dirigeons au château d’eau " Taman Sari ", ou le " Jardin des Parfums ".
Construit par un architecte Portugais en 1758, on peut y voir deux beaux bassins bien conservés, dont celui des femmes et du Sultan.
De nombreux Indonésiens viennent s'y détendre, en trempant leurs pieds dans les bassins, et on n’hésite pas à les imiter.
On croise également de jeunes mariés, portant la tenue traditionnelle, avec lesquels on prend une photo.
Après ce moment de détente, il nous faut marcher trois kilomètres pour nous rendre au marché des oiseaux.
On finit par opter pour la formule pousse-pousse, pour seulement 1,50 euro, à ce prix-là ce n’est pas le Vietnam !
Nous arrivons devant l’entrée du marché, où chatons et chiots sont enfermés dans des petites cages. On sait déjà qu’on va avoir du mal à apprécier cet endroit, pourtant très populaire.
Au-dessus de nos têtes sont suspendues de nombreuses cages, faites de bambous et de rotins, où perroquets, écureuils, chouettes, ratons laveur, poussins et tout un tas de variétés d’oiseaux semblent trouver le temps long.
C’est riche en couleur, même les poussins sont peints pour le plaisir des Indonésiens. On a du mal à trouver ça joli !
Les principaux acheteurs sont les futurs mariés, qui selon la tradition Indonésienne, libèrent les oiseaux de leurs cages juste avant de faire un vœu. Chacun se fait donc sa propre opinion, mais si on avait un vœu à faire, ce serait plutôt « d’ouvrir les cages aux oiseaux pour les laisser s’en voler tout là-haut… »
Sultan Palace
Château d'eau Taman Sari
Marché aux oiseaux
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