C’est en bus « couchette » au départ de Vientiane qu’on passe la nuit pour arriver 13 h plus tard aux fameuses 4000 iles, situées tout proche de la frontière cambodgienne.
A notre réveil, on est agréablement surpris par le dépaysement. Les buildings de Shanghai sont très loin à présent. Il n’y a pas de bitume mais de la terre qui recouvre le sol. Les maisons des habitants sont sur pilotis, faits principalement de paille.
On croise toutes sortes d’animaux, qui circulent librement dans les petits chemins de terre.
Les buffles broutent l’herbe près des arbres, les cochons se prélassent dans la boue, les poules et leurs poussins jacassent près des étangs.
Les villages ressemblent à de petites fermes animées où les enfants en tenues légères jouent paisiblement. On peut observer non loin les Laotiens dans les rizières, protégés du soleil par leur grands chapeaux de paille.
Malgré la charge de travail sous un soleil de plomb, ils trouvent le temps de nous saluer. On entend raisonner « Saibaidi » (bonjour) à travers champs.
On choisit de dormir sur l’ile de Kong, et de louer des vélos pour faire le tour de l’ile. Les paysages sont à couper le souffle.
On s’arrête volontiers pour observer la diversité de la flore verdoyante, sans parler de la faune sauvage qui sillonne le paysage.
On est tellement captivés par ce qui s’offre à nous qu’on perd la notion du temps. On se fait prendre par la nuit et nous voilà à fond de cale pour retourner à notre auberge.
Après l’effort le réconfort, une petite bière autour d’un bon repas pour terminer cette belle journée.