A la demande de nos deux petits baroudeurs, le lever se fera aux aurores. A 5 h du matin, on peut observer des jeunes moines remontant les rues en sens inverse, en plein rite bouddhique.
Chaque matin au lever du soleil, des dizaines de « bonzes » portant leur robe safran marchent pieds nus dans les rues de la ville pour mendier leur nourriture.
En retour, ils reçoivent l’aumône de la population qui leur donne fruits et boulettes de riz gluant, avant que ceux-ci ne regagnent leurs temples respectifs.
Après cette rencontre spirituelle, on prend un petit déjeuner copieux. On chevauche ensuite les scooters loués la veille pour visiter la ville.
Nous voilà tous les quatre déambulant dans les rues de Vientiane. Tout en frôlant les tuc-tucs à notre passage, on profite de la vue qu’offre la ville.
Notre premier arrêt se fait devant le fameux arc de triomphe. Pour la petite anecdote celui-ci a été construit grâce au ciment américain qui était destiné à fabriquer un aéroport.
Pour quelques Kips nous montons en haut de cet édifice, pour jouir de la vue sur la ville. On reprend ensuite les scooters pour visiter différents temples.
On est saisis par l’atmosphère paisible des lieux, bercée par les chants bouddhiques des moines en tenue couleur safran.
On s’oriente maintenant vers l’incontournable temple Wat that Luang. Considéré par les Laotiens comme un stupa sacré, il détiendrait un cheveu du bouddha et les cendres d’une de ses hanches.
Il est le monument religieux le plus important du Laos et pour nous l’un des plus imposant.
Comme aveuglant par sa couleur dorée, il trône tel un maitre sur une grande place, non loin des arbres centenaires.
Tout proche se trouve un immense bouddha doré en position allongée, qui aspire à en faire de même.
Dans ce joli cadre on se sent vraiment loin de tout.